Fioretti Nous enrichirons ultérieurement cette page de “fioretti”, mais voici d’ores et déjà deux exemples particulièrement marquants notés lors des premières répétitions :
Nous
commençons la répétition par le beau répons
: « Revenez à moi de tout votre cœur, car je suis un
Dieu de tendresse », que nous avions retenu comme chant de communion,
et dont le refrain touche profondément les enfants. – Question profonde de Mathilde (6 ans) : « C’est quand le jour du Salut ? » S’en suit un bel échange avec les enfants et les adultes (choristes, parents et catéchistes) présents à la répétition, un peu perplexes sur la ou les réponses à donner à cette question... entre le "maintenant" (cf. 2 Corinthiens 6, 2), le "déjà là" et le "pas encore" pour aboutir à une méditation sur l'aujourd'hui de Dieu qui nous sauve et nous rejoint dans le présent de nos vies. L'instant
présent est le huitième sacrement,
Cette
fois, après les chants propres à la fête de
la Sainte Trinité, dont le chant d’entrée : « Très-Haut
Seigneur, Trinité Bienheureuse », nous avions choisi, en ce
mois de mai, de prendre comme chant final un chant à Marie et nous
avions retenu l’hymne acathiste à la Mère de Dieu : « Réjouis-toi, ô Mère
du Sauveur ! » – Magnifique réponse de Morgane (9 ans) : « Parce que son Sauveur, c’est son Fils ! » Nous pouvions attendre une réponse juste comme « Parce que son Fils est le Sauveur » ; c’est une réponse bien plus profonde qui nous est donnée, inversant judicieusement les mots et mettant en premier, avec une saveur toute évangélique qui nous ravit (cf. Luc 8, 19-21), le motif de la joie la plus profonde de Marie. Le lien maternel
n'eût servi de rien à Marie
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