Fioretti

     Nous enrichirons ultérieurement cette page de “fioretti”, mais voici d’ores et déjà deux exemples particulièrement marquants notés lors des premières répétitions :


     Répétition des chants pour le premier dimanche de Carême

     Nous commençons la répétition par le beau répons : « Revenez à moi de tout votre cœur, car je suis un Dieu de tendresse », que nous avions retenu comme chant de communion, et dont le refrain touche profondément les enfants.
     Nous abordons un peu plus tard le chant d’entrée : « Rends-nous la joie de ton Salut », le choral de la Tentation au désert ; dans le premier couplet, on chante : « Voici venir le Jour de Dieu, voici venir le temps plus favorable, c’est le jour du salut... »

      Question profonde de Mathilde (6 ans) : « C’est quand le jour du Salut ? »

     S’en suit un bel échange avec les enfants et les adultes (choristes, parents et catéchistes) présents à la répétition, un peu perplexes sur la ou les réponses à donner à cette question... entre le "maintenant" (cf. 2 Corinthiens 6, 2), le "déjà là" et le "pas encore" pour aboutir à une méditation sur l'aujourd'hui de Dieu qui nous sauve et nous rejoint dans le présent de nos vies.

L'instant présent est le huitième sacrement,
car il est le pont qui relie l'éternité de Dieu et notre finitude.
Cardinal John Henry Newman


     Répétition des chants pour la fête de la Sainte Trinité

     Cette fois, après les chants propres à la fête de la Sainte Trinité, dont le chant d’entrée : « Très-Haut Seigneur, Trinité Bienheureuse », nous avions choisi, en ce mois de mai, de prendre comme chant final un chant à Marie et nous avions retenu l’hymne acathiste à la Mère de Dieu : « Réjouis-toi, ô Mère du Sauveur ! »
     Dani, le chef de chœur, pose la question aux enfants : « Pourquoi dit-on “Réjouis-toi” à Marie ? »

      Magnifique réponse de Morgane (9 ans) : « Parce que son Sauveur, c’est son Fils ! »

     Nous pouvions attendre une réponse juste comme « Parce que son Fils est le Sauveur » ; c’est une réponse bien plus profonde qui nous est donnée, inversant judicieusement les mots et mettant en premier, avec une saveur toute évangélique qui nous ravit (cf. Luc 8, 19-21), le motif de la joie la plus profonde de Marie.

Le lien maternel n'eût servi de rien à Marie
si elle n'avait eu
plus de bonheur à porter le Christ dans son cœur que dans sa chair.
Saint Augustin

 

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